Understory responses to fire and artificial seeding in an eastern Cascades Abies grandis forest, U.S.A.1

To mitigate erosion after fire, land managers often seed non-native grasses onto burned slopes. To assess how post-fire seeding affects plant recovery, we compared areas that were either unseeded or artificially seeded after high-intensity fire in a dry Abies grandis (Dougl.) Lindl. forest in the northeastern Cascades. Seeding with a mix of non-native grasses and a legume significantly reduced the cover of native plants and shifted patterns of relative abundance after 2 years. Although seeding did not significantly affect total cover or native species richness, it reduced overall native plant cover by 47%. Species that recolonize via wind-dispersed seeds (e.g., Epilobium angustifolium L., Lactuca serriola L., and Arenaria macrophylla Hook.), species with long-lived seeds that germinate after fire (e.g., Ceanothus velutinus Dougl.), and species with wide successional amplitudes that resprout after fire (e.g., Apocynum androsaemifolium L. and Salix scouleriana Barratt) all declined steeply in cover on seeded plots. In addition, conifer seedlings were only half as abundant on seeded plots. As seeding after fire does not boost total plant cover and limits conifer tree establishment on the study area, it appears to do little to reduce the risk of soil erosion. It also appears to inhibit native shrub and herb re-establishment. These substantial effects on native species appear to alter plant communities well beyond the life of the seeded species. Résumé : Pour réduire l’érosion après feu, les aménagistes du territoire sèment souvent des graminées exotiques sur les pentes brûlées. En vue d’établir comment l’ensemencement après feu affecte la reprise de la végétation, les auteurs ont comparé des aires non ensemencées avec des aires ensemencées artificiellement à la suite d’un feu de forte intensité, dans une forêt sèche d’Abies grandis (Dougl.) Lindl. des Cascades nord-orientales. Après 2 ans, l’ensemencement avec un mélange de graminées exotiques et d’une légumineuse a réduit, de façon significative, le couvert des plantes indigènes et a changé les patrons d’abondance relative. Bien que l’ensemencement n’ait pas affecté de façon significative le recouvrement total et la richesse des espèces indigènes, il a tout de même réduit le recouvrement général des plantes indigènes de 47%. Le recouvrement des espèces qui recolonisent les aires incendiées grâce à leurs semences anémochores (ex., Epilobium angustifolium L., Lactuca serriola L. et Arenaria macrophylla Hook.), celui des espèces dotées de semences d’une grande longévité qui germent après feu (ex., Ceanothus velutinus Dougl.) et celui des espèces possédant une grande amplitude successionnelle qui rejettent de souche après feu (ex., Apocynum androsaemifolium L. et Salix scouleriana Barratt) a fortement diminué dans les parcelles ensemencées. En plus, dans les parcelles ensemencées, l’abondance des semis de conifères a diminué de moitié. Étant donné que l’ensemencement après feu n’augmente pas le recouvrement total des plantes et qu’il limite l’établissement des arbres conifériens dans l’aire étudiée, il semble contribuer peu à la réduction du risque de l’érosion du sol. Il semble aussi inhiber la réinstallation des arbustes et des herbes indigènes. Ces effets substantiels sur les espèces indigènes altèrent probablement les communautés végétales bien au-delà de la survie des espèces ensemencées. [Traduit par la Rédaction] Schoennagel and Waller 1401